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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 10:17

nasr

 

Remuer les lèvres lors de la lecture du Coran

 

 

 

Qestion : Certaines personnes prennent le Coran et le regardent sans remuer leurs lèvres... Peut-on dire dans ce cas qu’elles récitent le Coran ?


Ou faut-il qu’elles lisent de façon audible afin de mériter la récompense de lecture du Coran ? Aussi, Est-on récompensé pour avoir regardé le Coran ? Dites-nous ce qu’il en est. Puisse Allah vous récompenser par le bien.

 

 

Réponse : Rien n’empêche de regarder le Coran sans le lire pour y réfléchir et en comprendre le sens. Cependant, est considéré comme lecteur pouvant obtenir la récompense de la lecture, celui qui  prononce les mots du Coran, même si ce n’est pas assez fort pour être entendu par ceux qui l'entourent, compte tenu des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)

 

« Lisez le Coran car au jour de la Résurrection, il intercédera au profit de ses compagnons »

(rapporté par Mouslim)

 

Par « compagnons », le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) entend, d’après l’explication fournie par d’autres hadith, ceux qui en appliquent les enseignements. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit également :

« Quiconque lit une lettre du Coran recueillera un bienfait multiplié par dix. »

(Cité par at-Tirmidhi et par ad-Darami grâce à une chaîne authentique).

Or, on est considéré comme lecteur que si l’on prononce les mots comme l'ont indiqué les gens de science.

C’est Allah qui est le garant de l’assistance.

 

Sources:

 

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 11:22
La lecture du Qur'ân enregistrée
fait-elle fuire le diable?

 

 

Question:  

Qu'Allah soit bienfaisant envers vous, quel est le jugement de la lecture de sourate Al Baqarah et Ali 'Imrân à la maison par le biais des appareils enregistreurs?

 

Réponse de Sheykh Sâlih Al-Fawzân (Hafidhahoullah):
 
Le Messager d'Allah (Paix et Salut d'Allah sur Lui) a dit: "Le diable fuit la maison où est récitée sourate Al Baqarah".[Rapporté par Moslem]

Dès lors, si tu veux mettre en application ce hadith, il t'incombe de lire toi-même sourate Al Baqarah ou laisse sa lecture à quelqu'un [de chez toi] parmi les enfants ou les femmes

Cette lecture doit-être une lecture "vivante" et non une lecture enregistrée car la récitation [du Qur'ân] est une adoration et il convient de l'effectuer comme telle.

Traduction: www.sounnah-publication.com
Source: Majmou' Rassâil Sheykh Sâlih Al Fawzân, page 222

 

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A lire aussi:

 

Conseils pour apprendre le Qur'an

Le livre d'Allah

S’appliquer dans la récitation du Coran

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 12:23

124

Ecrire des annotations au crayon sur le Saint Coran

 

Question : Je suis enseignant de Coran dans une école élémentaire, et il m’arrive d’avoir besoin ou que l’étudiant ait besoin d’écrire sur la marge du livre du coran. C’est une écriture quotidienne, est-ce que cela est permis ?

Sachant que ce livre du coran n’est pas conservé par l’étudiant à la fin de l’année ?

 

Réponse : Il n’est pas permis d’écrire sur le livre du coran. Il n’écrit pas dessus mais sur une autre feuille. Les feuilles sont très nombreuses et les cahiers également.

Il faut prendre soin du livre du coran, comment ne pas en prendre soin ?! Tant qu’il est dans un bon état pour la lecture et qu’il n’est pas déchiré, il est obligatoire d’en prendre soin.

Et s’il n’en a plus besoin, il le donne à quelqu’un qui lui sera profitable, qui le lira, sinon il le laisse dans la mosquée. Et s’il s’est déchiré, il faut le brûler ou l’enterrer dans un endroit pur.

Fatwa de cheikh Abdal-Aziz ar-Râjihi


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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 03:22

quran-copie-1

 

La question :

Quel est le jugement concernant la perception d’un salaire contre l’enseignement du Coran et des sciences de la Charia ?

La réponse :

Louange à Allah, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allah عزّ وجلّ  a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection. Cecidit :

Sachez que la majorité des oulémas pensent qu’il est permis de percevoir un salaire en échange de l’enseignement du Coran. Ils se sont basés pour étayer cette opinion sur un hadith établi dans Sahîh El-Boukhâri, rapporté par l’intermédiaire d’Ibn `Abbâs رضي الله عنهما, que le Prophète صلّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم dit : « Le salaire le plus justifié est celui que vous prenez pour le Livre d’Allah»[1].

Il est établi également dans les deux Sahîh (d’El-Boukhâri et de Mouslim) à propos de la femme que le Prophète صلى اللهُ عليه وآله وسَلَّم maria à un homme sous condition de lui apprendre ce qu’il connaît du Coran[2], et par le hadith dans lequel le Prophète صلى اللهُ عليه وآله وسَلَّم dit à `Omar Ibn El-Khattâb رضي الله عنه : « Ce qu’Allah عزّ وجلّ t’as octroyé de cet argent sans que tu le réclames ou tu le convoites, prends-le, fais-le fructifier ou emploie-le en aumône. Mais ce qu’Allah ne t’a pas octroyé, ne t’y attache pas »[3].

Quant à l’argumentation des hanafites et ceux qui les ont approuvés, ils se sont appuyés sur le hadith rapporté par l’intermédiaire de `Oubâda Ibn Es-Sâmit رضي الله عنه  qui a dit: « J’ai appris à des gens d’Es- Souffa[4] l’écriture et le Coran, alors, un bonhomme parmi eux m’offrit un arc, je me dit qu’il ne s’agit pas d’argent et que je vais l’utiliser donc dans le sentier d’Allah عزّ وجلّ, et quand j’ai informé le Prophèteصلى اللهُ عليه وآله وسَلَّم, il me dit : «  Si tu veux qu’on te mette un collier en feu, alors accepte-le[5].

Ce hadith a d’autres versions et des arguments qui le prouvent. En effet, le même sens du hadith a été rapporté par l’intermédiaire d’Oubay Ibn Ka`b, `Abd Er-Rahmâne Ibn Chibl et `Imrâne Ibn Houssayn[6], interprétant ainsi le hadith d’Ibn `Abbâs رضي الله عنهما comme désignant par salaire : la compensation. D’autres pensent que le hadith est abrogé par les hadiths parlant de la menace de châtiment touchant les personnes qui perçoivent un salaire contre l’enseignement du Coran. Parmi ces hadiths, celui de `Outhmâne Ibn El-Âs qui a dit : «  La dernière instruction que le Prophète صلى اللهُ عليه وآله وسَلَّم m’avait donnée était de désigner un muezzin qui ne demandera pas de salaire contre son Adhân (appel à la prière) »[7].

La majorité des oulémas désapprouvent les arguments des Hanafites et avancent que le hadith de `Oubâda comporte dans sa chaîne de narration El-Moughîra Ibn Ziyâd au sujet duquel il y a divergence (entre les savants de la tradition prophétique). Quant aux autres versions du hadith, elles ne sont pas valables et n’atteignent pas un degré de validité pour être pris comme arguments. Pour cette raison, ils (la majorité des savants) ont argumenté du hadith d’Ibn `Abbâs رضي الله عنهما mentionné par El-Boukhâri, puisqu’il n’y a pas de divergence au sujet des narrateurs de ce hadith, jugeant ainsi par la prépondérance à l’unanimité que le narrateur est digne de confiance ; cela est l’un des aspects de prépondérance par rapport à la chaîne des narrateurs (Sanad), en considérant l’état de chaque narrateur.

Et même en admettons que l’ensemble de ces hadiths nous mènent à penser qu’il n’est pas permis (de percevoir un salaire contre l’enseignement du Coran) et qu’ils peuvent être des arguments pour la chose voulue, on dira alors que ces hadiths ne comportent pas une déclaration d’interdiction absolue, mais il s’agit plutôt d’évènements et de cas pouvant être interprétés différemment et mis en accord avec les hadiths authentiques, tel que démontré par Ibn Hadjar[8], et Ech-Chawkâni dans Nayl El-Awtâr[9].

Quant à l’interprétation du terme « Salaire » par « Récompense » dans le hadith d’Ibn `Abbâs رضي الله عنهما, il est loin d’être vrai, car le contexte du hadith ne permet pas une telle interprétation, et dire qu’il est abrogé est également à écarter vu qu’on n’établit pas une abrogation sur la base d’une probabilité.

Sur ce, quelques savants ont concilié ces hadiths qui, à première vue, apparaissent contradictoires. En outre, le plus plausible aspect de conciliation de ces hadiths est d’interpréter le hadith d’Ibn `Abbâs رضي الله عنهما comme ayant un sens général, en incluant l’enseignement du Coran et les sciences de la Charia, la perception d’un salaire contre la récitation du Coran pour celui qui demande au récitant et la réception d’un salaire en échange de Roqya (exorcisme) ou telles choses ; on spécifie de cette généralité, l’enseignement d’une personne religieusement responsable, tandis que le reste fait partie de la généralité susdite;  ceci est, en effet, l’avis d’Ech-Chawkâni[10].

À mon avis, il est permis de percevoir un salaire en tant que source de subsistance contre le fait de se consacrer à accomplir les actes de piétés d’une façon parfaite sans que cela soit en échange des actes d’obéissance mais plutôt pour aider à les accomplir. En effet, se consacrer à acquérir de quoi subvenir à ses besoins et les besoins de ceux qui sont à sa charge détourne la personne du Coran et mène au délaissement de ce dernier et de la Charia droite par l’extinction de ceux qui mémorisent le Coran. Toutefois, ceci n’exclut pas qu’il soit une œuvre de piété et ne met nullement en cause la sincérité de la personne, sinon on n’aura pas mérité les butins et les trophées de guerre. De plus, l’enseignement du Coran et des sciences de la Charia contribue à propager l’Islam et ses préceptes.

Pour cette raison, les Chafiites pensent qu’il est permis de recevoir de l’argent contre l’enseignement du Coran, du Fiqh (jurisprudence islamique) et des hadiths ; et ceci, contrairement à leur principe et leur école jurisprudentielle et ceci en utilisant El-Istihsâne[11], adoptant ainsi l’opinion de la majorité des savants. Tout cela s’applique dans le cas où l’enseignant n’est pas rémunéré par l’autorité responsable ou autre. Mais, en revanche, si l’enseignant reçoit un salaire de la part du ministère auquel il appartient, il lui sera interdit de prendre de l’argent en plus, de la part des parents d’élèves. Par ailleurs, le travail connu est rémunéré, et il n’a pas le droit de percevoir ce qui est en plus, sauf s’il fait un travail supplémentaire hors du cadre de son travail, sans pour autant causer de déséquilibre et de trouble dans le travail original ou dans son organisation. Le cas échéant, il lui est permis d’améliorer sa situation et d’aider sa famille en subvenant à leurs besoins essentiels en prenant le don supplémentaire connu contre son travail supplémentaire connu.

Et si quelqu’un le remplace dans son travail pour un besoin, il sera alors interdit au remplaçant de recevoir de l’argent à la place de la personne titulaire ; en revanche, ce dernier peut lui donner de son argent sans que le remplaçant demande l’argent qui ne lui appartient pas.

Le savoir parfait appartient à Allah عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

 

Alger, le 12 Dhou El-Hidja 1420 H,

correspondant au 19 mars 2000 G



[1]Rapporté par El-Boukhâri, chapitre de « La médecine » (hadith 5737), Ed-Dâraqotni dans ses Sounane  (hadith 3082) et El-Bayhaqi dans ses Sounane  (hadith 2101) par l’intermédiaire d’Ibn `Abbâs رضي الله عنهما.

[2]Rapporté par El-Boukhâri, chapitre des « Mérites du Coran » (hadith 5029) et dans le chapitre du « Mariage » (hadith 5132) et Mouslim, chapitre du « Mariage » (hadith 3454) par l’intermédiaire de Sahl Ibn Sa`d رضي الله عنه.  

[3]Rapporté par El-Boukhâri, chapitre de « La zakat » (hadith 1473), Mouslim, chapitre de « La zakat » (hadith 1045), En-Nassâ'i, chapitre de « La zakat » (hadith 2605) et cette énonciation lui appartient. Ce hadith est rapporté par l’intermédiaire de `Omar Ibn El-Khattâb رضي الله عنه. Voir : Es-Silsila Es-Sahîha  (2209).

[4]Es-Souffa : un préau ombreux dans La Mosquée du Prophète où les pauvres s’abritaient. 

[5]Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre de « La rente » (hadith 3416), par Ibn Mâdjah, chapitre des « Commerces » (hadith 2157) et Ahmad (hadith 23357) par l’intermédiaire de `Oubâda Ibn Es-Sâmit رضي الله عنه. Ce hadith est jugé authentique par El-Albâni dans Es-Silsila Es-Sahîha (hadith 2209).

[6]Voir quelques-uns de ces hadiths et leurs versions différentes dans Irwâ' Al-Ghalîl  (5/316) et Es-Silsila Es-Sahîha (1/1/517).  

[7]Rapporté par Et-Tirmidhi, chapitre de « La prière » (hadith 209) et Ibn Mâdjah, chapitre de « L’appel à la prière » (hadith 714) par l’intermédiaire de `Outhmâne Ibn Abi El-`Âs رضي الله عنه. Ce hadith est jugé authentique par El-Albâni dans  El-Irwâ'  (5/316).

[8]Voir : Fath El-Bâri (4/573).

[9]Voir : Nayl El-Awtâr d’Ech-Chawkâni (7/35).

[10]Voir : Wabl El-Ghamâm d’Ech-Chawkâni (2/161).

[11] El-Istihsâne: c’est le fait de laisser par El-Moudjtahid (un jurisconsulte studieux), dans un cas déterminé, l’application d’un texte, d’un Qiyâs (déduction par analogie) ou d’une règle générale, qui englobent le cas par leur généralité. El-Moudjtahid se passe alors de ce jugement pour un autre dans lequel il y a un intérêt, à cause d’une nécessité, un usage général, un Qiyâs caché ou un autre argument qui implique ce délaissement.  

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 14:27
titre original de la source:

Shaykh Ibn Bâz

 

 


Question : J’apprends de nombreux versets du Coran, mais après un certain temps je les oublie. De même lorsque je récite, je ne sais pas si ma lecture est correcte, ensuite je m’aperçois que je faisais des erreurs. Pourriez-vous me conseiller ?

 


Réponse : Tu dois faire des efforts pour apprendre ce que tu peux du Livre d’Allah et réciter devant des frères pieux que ce soit dans les écoles, les mosquées ou à la maison, et tu dois y être attentif afin qu’ils corrigent ta récitation, d’après la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne. » (Al-Bukhârî) Les meilleurs des gens sont donc les gens du Coran qui l’ont appris, enseigné aux gens et mis en pratique.


Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit à ses Compagnons : « 
« Qui d’entre vous aimerait se lever tous les jours au bord d’une rivière ou d’une vallée avec deux chamelles pleines, sans commettre aucun péché ni rompre de liens de parenté. » Les gens dirent : « Ô Messager d’Allah, nous aimerions cela. » Il dit : « Venir de bon matin à la mosquée pour enseigner ou réciter deux versets du Coran est meilleur que deux chamelles, trois versets sont meilleurs que trois chamelles, et quatre versets sont meilleurs que leur équivalent en nombre de chameaux. » (Muslim)

Cela nous montre le mérite qu’il y a à apprendre le Coran, il te faut donc apprendre le Coran avec les frères connus pour leur maîtrise de la lecture du Coran, afin que tu profites d’eux et récite correctement.

Quant au fait que tu oublies, tu ne commets aucun péché en cela, car tout homme oublie, comme le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) l’a dit : « Je suis un homme comme vous, j’oublie tout comme vous oubliez. » (Al-Bukhârî et Muslim) Et un jour, il a entendu quelqu’un réciter et a dit : « Qu’Allah lui fasse miséricorde, il m’a rappelé un verset que j’avais oublié dans telle sourate. » (Al-Bukhârî et Muslim)

L’homme peut oublier certains versets puis s’en souvenir, ou quelqu’un peut les lui rappeler. Et il est meilleur qu’il dise : « on me les a fait oublier », d’après ce qui est rapporté du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « Qu’aucun d’entre vous ne dise j’ai oublié tel et tel verset, on lui a plutôt fait oublier. » (Muslim) C'est-à-dire que c’est le diable qui lui a fait oublier.

Quant au hadith : « Il n’y a pas un homme qui apprend le Coran puis l’oublie sans qu’il ne rencontre Allah, au Jour de la Résurrection, mutilé. », c’est un hadith dhacîf qui n’est pas confirmé du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam).

Et l’homme ne choisit pas d’oublier, et il ne peut en être préservé. Mais ce que tu dois faire c’est apprendre ce que tu peux du Livre d’Allah, le réviser et le lire devant quelqu’un qui maîtrise la récitation afin qu’il te corrige. Qu’Allah t’accorde le succès et facilite ton entreprise.

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Source : Majmûc Fatâwâ Ibn Bâz (1/368).

Traduit par les Salafis de l’Est

http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10098

 

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A lire aussi:

Les bienfaits de la lecture du Coran et de sa mémorisation

Certaines rêgles de bienséances avant de lire le Coran

Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne


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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 04:07

tajwid

 

Question :  Ma mère est illettrée, elle ne sait ni lire ni écrire, mais louange à Allah, elle jeûne et elle prie, sauf que pendant sa prière elle récite des versets du Noble Coran avec quelques modifications à cause de son ignorance.

Est-ce que cela implique une altération du noble Coran par laquelle elle aura péché, ou il ne lui sera rien compté ? J’ai essayé de lui apprendre une lecture correcte mais je n'y arrive pas.

 

Réponse : Louange à Allah Seigneur des mondes, que la Paix et les Bénédictions soient sur le Messager d’Allah et ses compagnons. Il ne sera rien compté pour cela à ta mère (si Allah le veut) car elle est à la limite de ses capacités. Il est rapporté dans un hadith que

"Celui qui récite habilement le Coran sera avec les Anges nobles et obéissants; tandis que celui qui le récite péniblement en bégayant, aura une double récompense",

donc tant que tu lui auras appris et que tu auras essayé d’habituer sa langue à la lecture, tu auras fait une bonne action. De même, elle a essayé mais elle n’y est pas parvenu, il n’y a donc pas de mal compté pour elle (si Allah le veut).

Mais elle doit essayer de corriger sa récitation, soit par l’apprentissage, soit en écoutant des sourates qu’elle apprend sur des cassettes de Coran, ou par un récitateur auprès de qui elle assiste, elle en tirera peut-être profit. Et quand l’homme essaye, Allah l’assiste.

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  • Fatwa de cheikh Fawzen
  • Fatwa n°8707

source: www.fatawaislam.com/

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A lire aussi:

اللحن - la faute dans la lecture [el-lahn]

L'application du tajwîd dans la lecture du Coran est-elle obligatoire?

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 02:27

 

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Question : Est-ce que lire à partir du livre du Coran est meilleur que la lecture par cœur ?

 

Réponse : Concernant la lecture du Coran en dehors de la Salat, alors réciter à partir du livre du Coran est meilleur car cela est plus proche de la précision et de l’apprentissage sauf si la récitation par cœur est mieux préservée par son cœur et engendre plus de crainte, alors qu’il lise par cœur.

Mais pendant la prière, le mieux est de lire par cœur car s’il lit avec le livre du Coran alors cela entraînera des gestes répétitifs en portant livre du Coran, en le posant, en tournant les pages, en lisant les lettres…

Et par cela, il manquera le fait de poser sa main droite sur sa main gauche sur sa poitrine lorsqu’il sera debout, et peut-être qu’il ne sera pas à l’aise lors du rukoo’ et du soujoûd (prosternation) s’il pose le livre du Coran sous son aisselle. C’est pourquoi, nous avons jugé meilleur que le prieur récite par cœur au lieu de réciter à partir du livre du Coran.

Pourtant je vois des croyants qui prient derrière l’imâm en tenant un livre du Coran pour suivre la lecture avec lui, et ceci est une chose qui n’est pas permise car elle contient ce que nous avons mentionné précédemment, et parce qu’il n’en ont besoin uniquement pour suivre avec l’imâm.

Et s’il arrive que l’imâm n’a pas une très bonne mémoire et qu’il demande à un des croyants « Prie derrière-moi et suis avec moi dans le livre du Coran, si je me trompe corrige-moi », alors il n’y a pas de mal à cela.

 

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