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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:19

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Conseils à celui qui mémorise le Coran

et à celui qui le récite

- Le moufti, cheikh `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah

ibn Mohammad ‘Al Ach-Chaykh -

Extrait de:

"Le livre d’Allah (Gloire et Pureté à Lui) et son rang distingué"

 

 

 

[...]

Il y a certaines étapes à suivre pour ceux qui désirent réciter le Coran et le mémoriser, dont:

Premièrement : Il faut tout d'abord se dévouer à Allah en accomplissant cette œuvre, sans rechercher un mérite mondain, imminent et médiocre, par ce culte.

Allah, l'Exalté, dit: "Ceux qui veulent la vie présente avec sa parure, Nous les rétribuerons exactement selon leurs actions sur terre, sans que rien leur en soit diminué. Ceux-là qui n’ont rien, dans l’au-delà, que le Feu. Ce qu’ils auront fait ici-bas sera un échec, et sera vain ce qu’ils auront œuvré". [Houd - 15,16], et, il dit : "Quiconque désire labourer [le champ] de la vie future, Nous augmenterons pour lui son labour. Quiconque désire labourer [le champ] de la présente vie, Nous lui en accorderons de [ses jouissances]; mais il n’aura pas de part dans l’au-delà". [ach-Choûrâ - 20].

Comme Il (Gloire et Pureté à Lui) dit aussi : "Quiconque désire [la vie] immédiate, Nous nous hâtons de donner ce que Nous voulons, à qui Nous voulons. Puis, Nous lui assignons l’Enfer où il brûlera méprisé et repoussé". [al-Isra' - 18].

D'autre part, dans [ Sahîh Mouslim ], le hadith de Abou Hourayra (Qu'Allah soit satisfait de lui) qu'il a rapporté d’après le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), ayant dit: "La première personne qui sera exterminée, au Jour de la Résurrection, est l'homme qui est mort en martyr et qu'on fera venir et qu'on étalera devant lui les bienfaits dont il jouissait et qu'il reconnaîtra. On lui demandera: "Qu'est-ce que tu as fait pour te montrer reconnaissant de ces bienfaits?" - "J'ai fait le Djihad dans Ta cause, jusqu'à mourir en martyr,", répondra-t-il. - "Tu as menti ! Tu as plutôt combattu afin qu’on dise, il est courageux, ce qui fut dit ", puis on donnera l'ordre de le traîner sur son visage et il sera jeté dans le Feu. Puis, on fera venir un homme qui a appris la science, l'a enseigné et qui a récité le Coran, et qu'on fera venir et qu'on étalera devant lui les bienfaits dont il jouissait et qu'il reconnaîtra. On lui demandera: "Qu'est-ce que tu as fait pour te montrer reconnaissant de ces bienfaits?" Il dira : "J’ai appris la science, l'ai enseigné et j'ai récité le Coran, pour Ta cause." Allah lui dira : "Tu as menti !", et les Anges lui diront : "Tu as menti ! Tu as plutôt appris cela pour qu’on dise : il est savant, et tu as récité le Coran pour qu’on dise: il est bon récitant, ce qui fut dit ". Puis on donnera l'ordre de le traîner sur son visage et il sera jeté dans le Feu". jusqu'à la fin du hadith [Mouslim - 1905] , qu'Allah nous protège contre cette mauvaise situation.

Ibn Al-Qayyim Ibn Al-Qayyim - qu'Allah lui accorde sa miséricorde, a dit, en mentionnant ce hadith : [J'ai entendu le cheikh de l'Islam dire : D'ailleurs, les meilleurs des gens sont les prophètes, et les pires parmi eux sont les menteurs qui imitent ces prophètes, et qui prétendent être l'un d'eux, alors qu'ils ne le sont pas réellement. Ensuite, la catégorie suivante parmi les meilleurs, sont les savants, les martyrs, les véridiques et les fidèles, comme les pires sont ceux qui les imitent et laissent les gens croire qu'ils sont pieux, alors qu'ils ne le sont pas] Fin de citation - [Ad-Djawâb Al-Kâfî].

Deuxièmement : Celui qui veut mémoriser le Coran, doit le réciter plusieurs fois, et prendre soin de le réviser fréquemment pour ne pas l'oublier. Et, si Allah trouve que le fidèle est bien honnête et sérieux, il lui facilitera la mémorisation du Coran. "En effet, Nous avons rendu le Coran facile pour la méditation. Y a-t-il quelqu’un pour réfléchir?". [al-Qamar - 17].

Troisièmement : Quiconque mémorise quelques parties du Coran, doit les réciter fréquemment et les réviser pour ne pas les oublier. Il faut s'aider pour cela de la prière. En effet, en récitant les parties mémorisées pendant la prière, on ne les oubliera jamais.
En effet, selon Ibn `Omar (Qu'Allah soit satisfait de lui et de son père), le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: "Celui qui mémorise le Coran est pareil à un homme qui possède des chameaux attachés, s'il les maintient, il peut les garder, mais s'il les relâche, ils s'enfuient". hadith approuvé par Al-Boukhârî et Mouslim . Et, Mouslim a ajouté dans une variante : "Si celui qui mémorise le Coran prend soin de le réciter matin et soir, il s'en rappellera, sinon il l'oubliera".

Quatrièmement : L'étude du Coran aide beaucoup à sa mémorisation. En effet, l'Ange Gabriel étudiait le Coran avec le Prophète d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), une fois par an, sauf l'année de son décès, il l'a révisé deux fois avec lui. Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit du mérite d'étudier le Coran : "Aussitôt que des gens se réunissent dans la mosquée d’Allah en vue de réciter le Coran et de l’étudier entre eux, la sérénité descend sur eux, la miséricorde d’Allah les recouvre, les anges les entourent et Allah les évoque parmi ceux qui sont auprès de Lui". jusqu'à la fin du hadith... [Mouslim - 2699]

Cinquièmement : Le musulman doit ne pas négliger le Livre d'Allah, et achever sa lecture de manière régulière. Les prédécesseurs avaient certaines habitudes pour achever la lecture du Coran. Il y en a parmi eux, ceux qui l'achevaient une fois tous les deux mois, d'autres le faisaient une fois par mois, et d'autres, tous les dix jours, certains en huit ou sept jours, et d'autres l'achevaient en moins de temps. Le mieux est qu'on l'achève tous les sept jours ; puisque les compagnons faisaient ainsi : ils divisaient le Coran en sept parties. En effet, 'Aws ibn Houdhayfa a dit : "J'ai demandé aux compagnons du Prophète d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) sur la manière dont ils divisent le Coran en parties (pour le mémoriser et le lire plus facilement). Ils répondirent ainsi: "en trois, en cinq, en sept, en neuf, en onze, en treize et enfin la partie dite "Al-mofassal" seule". rapporté par Abou Dâwoud.

Cette partie, dite Mofassal, commence par la Sourate Qâf, jusqu'à la fin du Coran Sacré. En effet, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) avait dit à `Abd-Allah ibn `Amr ibn Al-`Ass (Qu'Allah soit satisfait de lui et de son père): "Lis le Coran chaque mois." Il répondit : "Certes, je suis capable de plus vite que cela." Il lui dit alors : "Lis-le en sept jours.", pas moins". Rapporté par Al-Boukhârî [6/114] et Mouslim [1159], les termes sont ceux de la version d'Al-Boukhârî .
Quiconque achève la lecture du Coran en moins de temps, l'aurait lu trop rapidement, sans méditer le sens des versets qu'il lit. Le musulman ne doit pas faire cela. En effet, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit à ce propos, selon le hadith rapporté par `Abd-Allah ibn `Amr ibn Al-`Ass (Qu'Allah soit satisfait de lui et de son père): "Le Coran ne sera pas compris par celui qui le lit en moins de trois [jours]". rapporté par les quatre auteurs des Sounan et, At-Tirmidhî [1]  a dit: Ce hadith est bon et authentique.

Donc, selon la Sunna, il ne faut pas achever la lecture du Coran en moins de trois jours.
D'ailleurs, les gens diffèrent en ce point: quelqu'un pourrait avoir un savoir abondant, une bonne compréhension, et peu de préoccupations. Celui-ci lit le Coran plus rapidement que d'autres, qui ont moins de compétences à cet égard.
D'autre part, certains prédécesseurs ont préféré achever la lecture du Coran en entier, soit au début de la soirée, ou au début de la journée ; puisque les Anges invoquent Allah en faveur de ceux qui achèvent la lecture du Coran en entier dans la nuit, jusqu'au lever du soleil, et pour celui qui le fait dans la journée, jusqu'au soir. Cela fut narré dans un Hadith Mawqouf (un Hadith narré d'après un Compagnon du Prophète) d'après Sa`d ibn Abou Waqqâs (Qu'Allah soit satisfait de lui) et classé comme bon par Ad-Dârimî selon lui [2].

Sixièmement : Donc, tout musulman doit s'appliquer à étudier les parties qu'il apprend du Coran ; pour bien comprendre ce qu'il lit, et donc, méditer les versets, et parvenir à se soumettre à Allah. En effet, l'objectif n'est pas de lire simplement le Coran, au contraire. Quiconque se contente seulement de le faire, serait comme les gens du Livre, selon ce qu'Allah a cité à leur sujet dans le Coran, en disant : "Et il y a parmi eux des illettrés qui ne savent rien du Livre hormis des prétentions et ils ne font que des conjectures" [al-Baqara - 78]. C'est-à-dire, qui lisent le Livre, sans savoir ce qu'il contient.
Allah nous a ordonné, plusieurs fois dans le Coran, de méditer les sens du Livre, et de les comprendre. L'Exalté dit: "Nous l’avons fait descendre, un Coran en [langue] arabe, afin que vous raisonniez". [Yousouf - 2]. Et, Il (Exalté soit-Il) dit: "[Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu’ils méditent sur ses versets et que les doués d’intelligence réfléchissent!". [Sâd - 29]. En plus, Allah donne tort à ce qui ne médite pas sur Son Livre, en disant, Exalté soit-Il: "Ne méditent-ils pas sur le Coran? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs?". [Mouhammad - 24] et en disant aussi: "Ne méditent-ils donc pas sur la parole (le Coran)? Ou est-ce que leur est venu ce qui n’est jamais venu à leurs premiers ancêtres?" [al-Mouminoun - 68].
Dans ce contexte, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a expliqué à ses Compagnons les sens du Coran, comme il leur a expliqué le sens de ses termes, Allah (Gloire et Pureté à Lui) a dit: "pour que tu exposes clairement aux gens ce qu'on a fait descendre pour eux" [an-Nahl - 44]. Par suite, les Tâbî`oun (Suivants, la génération suivant celle des Compagnons du Prophète) ont pris ces explications des compagnons. Comme Modjâhid qu'Allah lui accorde Sa miséricorde, qui dit: "J'ai montré l'exemplaire du Coran à Ibn `Abbâs. Il s'arrêtait sur chaque verset, et l'interrogeait sur le sens". C'est pourquoi Ath-Thawrî - qu'Allah lui accorde Sa miséricorde- a dit: "Si vous disposez de l'interprétation de Modjâhid, cela vous suffirait".
Autrement dit : Les sens des paroles divines, sont bien connus et disponibles, dont la plupart, grâce à Allah, est transmis entre les gens. La meilleure façon pour interpréter le Coran, se fait par le Coran lui-même. Il est bien connu que les versets coraniques se répètent et se ressemblent les uns aux autres. Allah, l'Exalté, dit : "Allah a fait descendre le plus beau des récits, un Livre dont (certains versets) se ressemblent et se répètent" [az-Zoumar - 23]. C'est à dire, que les versets se ressemblent dans leurs sens, et s'interprètent les uns les autres. Et, si un récit est évoqué deux fois, c'est que la deuxième explique la première en donnant plus de détails, et ainsi de suite.
Ceci est bien clair, grâce à Allah, et, seules les paroles divines sont celles qui interprètent clairement le sens des versets coraniques, comme elles sont les plus aptes à le déterminer, puisqu'elles proviennent d'Allah, qui est le plus Savant de ce qu'Il dit. Les prédécesseurs ont accordé beaucoup d'attention à ce genre d'interprétations. Nous en avons beaucoup d'exemples, mais, leur énumération prendra beaucoup de temps.
Après les paroles divines, vient l'interprétation du Coran, par la Sunna ; personne, après Allah, ne connaît le sens de ces paroles, mieux que le Prophète d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) auquel le Coran fut révélé, comme il fut ordonné de l'exposer aux gens.
Ensuite, viennent les paroles des compagnons ; puisqu'ils ont vécu la période de la révélation, et ont pris le savoir du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam). Ensuite, viennent les imams parmi les suivants des compagnons du Prophète.
Après cela, on tient compte des exégèses les plus proches de celles du Livre et de la Sunna, ou celles faites par les compagnons, sinon, on tient compte de celles qui sont plus proches de la sémantique arabe, puisque la langue arabe constitue la langue du Coran.
Certains exégètes recourent à l'interprétation personnelle et à la déduction ; si l'un d'eux parvient à une interprétation correcte, il sera rétribué deux fois, mais, s'il donne un faux jugement, il sera rétribué pour son effort, à condition qu'il se fonde sur un savoir véridique.
Dans ce contexte, nous devons donner un avertissement : le musulman doit être prudent d'aborder les paroles divines sans se fonder sur un bon savoir, il ne doit pas dire, par exemple, l'exégèse de tel verset est ainsi... sans en connaître effectivement l'interprétation. En effet, cela constitue un énorme péché. Allah a interdit de faire cela, dans Son Livre, en disant :
"Dis: «Mon Seigneur n’a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l’agression sans droit et d’associer à Allah ce dont Il n’a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas»". [al-A'raf - 33]
En plus, l'apprentissage et l'enseignement du Coran constitue une obligation collective pour la nation de l'islam, en vue de préserver le savoir coranique, parmi ses peuples. Quiconque prend cette charge, compte parmi les meilleurs de cette nation. En effet, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: "Les meilleurs d'entre vous sont ceux qui apprennent le Coran, puis l'enseignent". rapporté par Al-Boukhârî [6/108] selon `Othmân (Qu'Allah soit satisfait de lui), et, dans une variante [Al-Boukhârî - 2908]  : "Le meilleur d'entre vous" jusqu'à la fin du hadith.

Septièmement : Celui qui apprend le Coran, doit appliquer ses enseignements puisque ceci constitue le fruit du savoir, comme c'est l'objectif pour lequel le Coran fut révélé, et le Messager fut envoyé. Sinon, le savoir que l'on ne pratique pas, n'apportera aucun bénéfice à la personne qui le possède, au contraire, ce savoir serait nuisible si on ne le pratiquait pas.
En effet, il fut rapporté que `Alî ibn 'Abou Tâlib (Qu'Allah soit satisfait de lui) a dit: ( Le savoir vous invite à l'appliquer, vous devez lui répondre, sinon, il vous quittera ).
En plus, Allah a mentionné le récit de celui qui a appris des versets divins, sans les appliquer, en lui attribuant les pires exemples ; afin de dégouter les gens de cette mauvaise action. Allah (L'Exalté) a dit: "Et raconte-leur l’histoire de celui à qui Nous avions donné Nos signes et qui s’en écarta. Le Diable, donc, l’entraîna dans sa suite et il devint ainsi du nombre des égarés. Et si Nous avions voulu, Nous l’aurions élevé par ces mêmes enseignements, mais il s’inclina vers la terre et suivit sa propre passion. Il est semblable à un chien qui halète si tu l’attaques, et qui halète aussi si tu le laisses. Tel est l’exemple des gens qui traitent de mensonges Nos signes. Eh bien, raconte le récit. Peut-être réfléchiront-ils!" [al-A'râf - 175,176]. Comme Il (Exalté soit-Il) a dit, à propos des Juifs: "Ceux qui ont été chargés de la Thora mais qui ne l’ont pas appliquée sont pareils à l’âne qui porte des livres. Quel mauvais exemple que celui de ceux qui traitent de mensonges les versets d’Allah et Allah ne guide pas les gens injustes" [al-joumou'a - 5].
D'autre part, Allah a fait l'éloge d'un groupe, parmi les gens du Livre, parce qu'ils ont appliqué les préceptes de leur Livre, en disant: "Ceux à qui Nous avons donné le Livre, qui le récitent comme il se doit, ceux-là y croient" [al-Baqara - 121]. c'est à dire, qu'ils ont pris ce qui est prescrit comme licite dans ce Livre, et évité ce qui est interdit, sans détourner les paroles de leur sens, comme l'a dit Ibn `Abbâs (Qu'Allah soit satisfait de lui et de son père): (Quiconque, dans cette nation, n'applique pas les prescriptions du Coran, il serait (c.-à-d.. le Coran) une preuve contre lui).
Notre Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) nous a raconté l'histoire de peuples qui pratiquaient abondamment les cultes, ils priaient, jeûnaient et récitaient leur Livre, pourtant, ils ont subi la pire des fins ; selon Abou Sa`îd Al-Khoudrî (Qu'Allah soit satisfait de lui), il a dit : J’ai entendu le Prophète d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dire : "Il y aura un peuple qui fera la prière que vous considérez meilleure que la vôtre, ainsi, vous préférerez leur jeûne, et leurs œuvres aux vôtres. Ils réciteront le Coran sans qu'il ne quitte jamais leur pharynx. Ils sortiront de la religion comme la flèche s'échappe d'une arbalète. Ni leurs actes de dévotion ni leurs pratiques cultuelles ne leur serviront à rien, à cause de leur ostentation, tout comme la flèche qui traverse le gibier et sort rapidement de l'autre côté, sans laisser aucune trace sur sa chair et qui parait comme si elle n'avait jamais été utilisée". rapporté par Al-Boukhârî [6/115] et par Mouslim [1064,147] dans une version semblable.
En effet, les pieux prédécesseurs, parmi les compagnons (Qu'Allah soit satisfait d'eux), ainsi que les générations suivantes, préféraient pratiquer les préceptes qu'ils apprenaient du Coran, plutôt que de mémoriser le Coran, sans rien en appliquer. Abou `Abd-Ar-Rahmân As-Soulamî -qu'Allah lui accorde Sa miséricorde- a dit: "Ceux qui nous enseignaient le Coran, comme `Othmân ibn `Affân `Abd-Allah ibn Mas`oud (Qu'Allah soit satisfait d'eux tous), et autres, nous racontaient que, lorsqu'ils apprenaient le Coran du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), ils prenaient seulement dix versets, sans jamais prendre d'autres, avant d'apprendre tout le savoir et pratiquer toutes les dispositions que ces premiers comprenaient, comme il ajouta, ainsi, nous avons tous appris le Coran, sa science, et l'avons appliqué à la fois)", rapporté par l'imam 'Ahmad dans son Mosnad, selon les termes de sa version : (d'après Abou `Abd-Ar-Rahmân il a dit: "Les compagnons du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) qui nous enseignaient le Coran, nous ont raconté qu'ils prenaient du Prophète d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dix versets, et ne prenaient jamais les dix autres avant de connaître la science renfermée dans ces versets, ainsi, nous avons appris le Coran, sa science, et l'avons appliqué à la fois")
C'est pourquoi ils prenaient du temps pour mémoriser une sourate. En effet, 'Anas (Qu'Allah soit satisfait de lui) a dit: "Quiconque mémorisait les Sourates Al-Baqara (La Vache) et 'Al-`Imrân (La Famille D’Imrân), nous le révérions". Mâlik a mentionné dans (Al-Mowatta`) qu'il a appris que `Abd-Allah ibn `Omar (Qu'Allah soit satisfait de lui et de son père) avait pris huit ans pour étudier la Sourate Al-Baqara [3].
Ainsi, nous constatons que ces gens sont les meilleurs. Leur volonté est basée sur la méditation sur les sens du Coran, et l'application de ses préceptes, et non seulement la mémorisation des paroles divines.

Huitièmement : Tout musulman doit éviter le délaissement du Coran Allah l'Exalté dit : "Et le Messager dit: "Seigneur, mon peuple a vraiment pris ce Coran pour une chose délaissée!" [al-Fourqân - 30].

Dans ce contexte, Ibn Al-Qayyim qu'Allah lui accorde Sa miséricorde- a énuméré différentes catégories de gens qui délaissent le Coran, dont:

Le premier: celui qui néglige l'écoute du Coran, et n'y croit pas
Le deuxième : celui qui lit le Coran, en y croyant, sans appliquer ses prescriptions, en suivant ce qui est licite, et en évitant le prohibé.
Le troisième : Celui qui renonce aux jugements du Coran, et refuse de le prendre comme juge en ce qui concerne la théologie islamique et la jurisprudence, pensant que le Coran n'apporte rien à la croyance, et que ses preuves sémantiques n'engendrent aucun savoir.
Le quatrième: Celui qui ne médite pas sur les sens du Coran, pour le comprendre, et savoir l'objectif pour lequel Allah l'a fait descendre.
Le cinquième: Celui qui ne recherche pas le remède dans le Coran, pour guérir des maladies de l'âme, et recherche le remède dans un autre endroit. Tout ceci fait partie des paroles divines où L'Exalté dit: Et le Messager dit: "Seigneur, mon peuple a vraiment pris ce Coran pour une chose délaissée!" Certaines formes de délaissement, sont d'autant moins nuisibles que d'autres. Fin de la citation .

[...]

 

 

-------

 

 

Notes:

[1]: [Sounan Abou Dâwoud] sous le numéro (1394) ; [Sounan At-Tirmidhî] sous le numéro (2946, 2949) ; [As-Sounan Al-Koubrâ] pour An-Nassâ*î sous le numéro (8067) ; [As-Sounan Ibn Mâdja] sous le numéro (1347) et [Sounan Ad-Dârimî] sous le numéro (1501).') [Sounan Abou Dâwoud] sous le numéro (1394) ; [Sounan At-Tirmidhî] sous le numéro (2946, 2949) ; [As-Sounan Al-Koubrâ] pour An-Nassâ*î sous le numéro (8067) ; [As-Sounan Ibn Mâdja] sous le numéro (1347) et [Sounan Ad-Dârimî] sous le numéro (1501)

[2]: [ Sounan Ad-Dârimî ] sous le numéro ( 3486 )

[3]: [Al-Mouwatta`] narré par Yahyâ ibn Al-Laythî, préparé par Ahmad Râtib `Armouch, sous le numéro (479) imprimé par Dar An-Nafâ'is à Beyrouth. Cela fait partie des communications sans chaînes (Balâghât) de l'Imam Mâlik - qu'Allah lui fasse miséricorde, As-Souyouttî a cité dans son livre [Tanwîr Al-Hawâlik] (1/209), Az-Zarqânî dans [Son explication d'Al-Mouwatta`] (1/370) : Ibn Sa`d l'a rapporté dans [At-Tabaqât] comme hadith Mawsoul (un Hadith ayant une chaîne continue de narrateurs) d'après `Abd-Allah ibn Dja`far d'après Abou Al-Malîh d'après Maymoun : "Ibn `Omar a appris la Sourate la Vache "Al-Baqara" en huit ans."

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Source:

Le livre d’Allah (Gloire et Pureté à Lui) et son rang distingué, pages 22 à 34

Cheikh `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Mohammad ‘Al Ach-Chaykh

www.alifta.net

 

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tajwid.fr

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A lire aussi:

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 19:16

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Le mémorisateur du Coran occupe le premier rang dans l’au-delà


- Le moufti, cheikh `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah

ibn Mohammad ‘Al Ach-Chaykh -

Extrait de:

"Le livre d’Allah (Gloire et Pureté à Lui) et son rang distingué"

 

[...]

Quiconque s'attache au Coran occupera un rang d'élite dans ce monde ici-bas, et dans l'au-delà. Il fait partie des gens honorés et révérés ; en effet, `Omar ibn Al-Khattâb (Qu'Allah soit satisfait de lui) a rapporté d’après le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam): "Allah (l'Exalté) élève -grâce à ce Livre- des peuples et humilie d'autres" rapporté par Mouslim [817].

Et, selon Abou Mas`oud Al-Anssârî Al-Badrî (Qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: "C’est celui qui récite mieux le livre d’Allah qui dirige la prière en commun", jusqu'à la fin du hadith, rapporté par Mouslim [673]. D'autre part, Ibn `Abbâs (Qu'Allah soit satisfait de lui et de son père) a dit: Les récitants du Coran assistaient toujours à la réunion de `Omar (Qu'Allah soit satisfait de lui) qui les consultait, qu'ils soient âgés ou jeunes [Boukhâry 8/141].

Et, selon Abou Moussa Al-Ach`arî (Qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: "Parmi les signes de la vénération d'Allah (l'Exalté), il y a le fait d'honorer le vieillard musulman, celui qui connaît le Coran par cœur sans ni exagération ni laxisme et l'homme juste qui possède le pouvoir", rapporté par Abou Dâwoud [4843] et classé comme bon, par An-Nawawî .

D'autre part, selon Abou Moussa Al-Ach`arî (Qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: "L’image du Croyant qui lit le Coran est celle de l’orange : son odeur est suave et sa saveur est suave. L’image du Croyant qui ne lit pas le Coran est celle de la datte : elle n’a pas d’odeur et son goût est sucré. L’image de l’hypocrite qui lit le Coran est celle de la plante aromatique : son odeur est bonne et son goût est amer. L’image de l’hypocrite qui ne lit pas le Coran est celle de la coloquinte : elle n’a pas d’odeur et son goût est amer", hadith confirmé par Al-Boukhârî [6/201] et Mouslim [797] .

Ce qui précède, constitue leur mérite dans ce monde ici-bas. Mais, pour l'au-delà, la rétribution est plus grande encore, si l'on met en pratique ses enseignements. Selon `A'îcha (Qu'Allah soit satisfait d'elle), le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: "Celui qui récite habilement le Coran sera en compagnie des Anges nobles et obéissants; tandis que celui qui le récite péniblement en bégayant, recevra une double récompense", rapporté par Mouslim [798] et par Al-Boukhârî dans une version semblable [6/80] .

Et, selon Abou Omâma Al-Bâhilî (Qu'Allah soit satisfait de lui), il a dit : J’ai entendu le Prophète d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dire: "Lisez le Coran, car il viendra le Jour de la Résurrection comme intercesseur pour les siens (ses lecteurs assidus)", rapporté par Mouslim [804] .

Les gens du Coran occupent les plus hauts degrés de l'au-delà ; en effet, selon Djâbir ibn `Abd-Allah (Qu'Allah soit satisfait de lui et de son père): "Le Prophète (Salla Allah 'Alaihi Wa Sallam) enterrait deux à deux les martyrs de 'Ohoud (dans une même tombe). Il demandait (à ses Compagnons) lequel des deux connaissait le mieux le Coran pour l'enterrer le premier", rapporté par Al-Boukhârî [2/93] .

Celui qui connaît le Coran par cœur ne cessera de gravir les rangs les plus élevés au Paradis, autant qu'il connaît du nombre des versets du Coran. En effet, selon Abou Omâma Al-Bâhilî (Qu'Allah soit satisfait de lui) a rapporté d’après le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) d'avoir dit: "(Au Jour de la Résurrection) On dira à celui qui récitait et déclamait le Coran: "Récite et monte (vers les hauts degrés du Paradis), psalmodie comme tu psalmodiais dans l'ici-bas, car ta place (au Paradis) sera là où tu réciteras le dernier verset", rapporté par Abou Dâwoud [1464] et At-Tirmidhî [2914]. Selon lui, c'est un hadith jugé bon et authentique (hassan sahîh) .


[...]

 

Source:

Le livre d’Allah (Gloire et Pureté à Lui) et son rang distingué, pages 17 à 19 

Cheikh `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Mohammad ‘Al Ach-Chaykh

www.alifta.net

 

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tajwid.fr

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A lire aussi:


Le Saint Coran en PDF [Téléchargement]

Les mérites de la mémorisation du Coran

Entreprendre la mémorisation du Coran

 

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 23:05

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Le Saint Coran est le meilleur des livres pour l'étudiant

Par le cheikh `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz


 

Son éminence, le cheikh `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz, Mufti Général du Royaume, Président du Comité des Grands Oulémas et de la Direction des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas, a affirmé que l'étudiant a une grande responsabilité et une mission obligatoire dans l'appel à Allah (Pureté à Lui), loin de l'isolement, sans violence, force ou rudesse, afin que les gens bénéficient de la science qu'il a apprise et à laquelle il a consacré son effort, à condition qu'il soit un exemple illuminé dont les actes correspondent aux propos.

Le Cheikh a donné une conférence intitulée "les devoirs de l'étudiant (en sciences islamiques)" pour les étudiants de l'université Oum Al-Qorâ, en présence du Directeur de l'université et d'un groupe d'enseignants et de gens de science et de pensée.

Il est connu que la quête de la science est l'un des meilleurs moyens de se rapprocher d'Allah (Gloire et Pureté à Lui), et gagner Sa satisfaction, ce qui prouve l'importance de la science et de l'apprentissage de la science et l'acquisition des paroles et des actions profitables et pieuses, et se méfier de la désobéissance d'Allah et de Sa colère, afin que le musulman adore Son Seigneur sous la base d'une clairvoyance et d'une lumière. C'est le but de la création d'Allah (Pureté à Lui) : " Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. C'est ce que tout le monde doit savoir, humains et djinns, afin qu'ils connaissent et accomplissent cela, comme Allah l'a ordonné. "

Le Cheikh Ibn Bâz a ajouté : "le devoir de ceux en âge de responsabilité est d'apprendre la religion, et s'appliquer à prendre la science et en apprendre encore plus, à travers la fréquentation des savants et des prédicateurs en leur posant des questions, assister aux conférences et sommets, lire les livres utiles et tirer profit des institutions scientifiques, afin de connaître Allah (Pureté à lui) et que la vérité de cette adoration est d'accomplir Ses droits et Son adoration : Certes, la religion acceptée d'Allah, c'est l'Islam. Il faut connaître cette adoration, afin d'être clairvoyant, et la base de cette adoration est l'Unicité d'Allah et la sincérité envers Lui, et la plus obligatoire des obligations est d'attester qu'il n'y a point de divinité qu'Allah et que Mohammad est le Messager d'Allah envoyé aux djinns et aux humains, et il est les sceau des Prophètes, c'est cela la base de la religion.

Le Cheikh a expliqué que le fait que l'étudiant accomplit son devoir envers sa société et sa Oumma, en élargissant le cercle de l'apprentissage, et en enrichissant la sensibilisation islamique concernant les questions du dogme les actes d'adoration et les règles commerciales, font partie de l'entraide dans la piété et la diffusion de la vertu et de la bienfaisance, et le remplacement de la superficie de l'ignorance par la religion. Nul doute que l'accomplissement de cette mission est une chose obligatoire pour l'étudiant, afin de profiter et faire profiter les autres de ce qu'il a appris de cette science, en commençant par sa famille, ses frères, ses voisins, ses collègues et les habitants de son quartier. Il les éduque, et leur apprend ce qu'ils ignorent des questions de leur religion, et les prévient de ce qu'ils peuvent commettre comme erreur et actes répréhensibles, selon ses possibilités, son effort, et sa maîtrise de la sagesse et du bon conseil sans recourir à la violence ni la force. Il emploie les moyens d'attraction sous une apparence facile et souple. Il faut qu'il soit un exemple et un modèle à suivre, appelle les gens par ses paroles et ses actes, sans qu'il y ait pour autant, une contradiction entre ses paroles et ses actes, afin que les gens le prennent pour exemple avec envie. Il leur apprend ce qu'il a appris, et les met en garde de ce qu'il évite de dire ou faire, sans leur cacher une science, une question, un hadith ou n'importe quel sujet sur lequel ils l'interrogent. C'est parce que les savants sont les héritiers des Prophètes et les successeurs des Messagers. Ils doivent continuer la transmission du message d'Allah et éduquer les gens, et patienter sur l'accomplissement de cette mission difficile et chercher la récompense et la rétribution d'Allah (Pureté à Lui).
Le Cheikh a dit : étudier la science et apprendre la religion est une voie large qui mène vers la crainte d'Allah (Pureté à Lui), car la crainte varie selon la science et la clairvoyance...
Allah (Pureté à Lui) dit : "Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Allah". Plus l'homme est savant de la religion d'Allah, et la comprend, plus Il a la crainte d'Allah. Les craintifs parmi les gens sont les Messagers et les Prophètes, ensuite les savants. Ce qui aide à acquérir cette science pour atteindre la crainte d'Allah (Pureté à Lui) est le Livre d'Allah : par sa mémorisation, récitation et méditation. C'est la guidée, la lumière et le bien. Chacun de nous est responsable, notamment l'étudiant qui doit atteindre la piété, et doit transmettre, expliquer et donner conseil. Les gagnants sont ceux qui s'enjoignent mutuellement la vérité avec les dirigeants, les conseillers et les gens en général.

Le Cheikh a indiqué aussi que le livre le plus important que l'étudiant doit étudier est le Saint Coran, ensuite les livres de la Sunna, tel que les deux Sahîhs et "Al-Moatta' de Mâlik" ,  " Bolough Al-marâm" , ainsi que les livres sur la croyance.

 

Sources:

www.alifta.net


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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 10:07

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Le Qur'ân dans les portables sans ablutions...

 

par le Sheykh Sa'ad As-Shathrî (Hafidhahoullah)

 

 

 

Question:

Avant cela, Sheykh Sa'ad, vous avez parlé sur le fait de toucher le moushaf sans être purifié. Est-ce que cette parole concerne aussi le moushaf présent dans les téléphones portables actuellement?




Réponse de Sheykh Sa'ad As-Shathrî (Hafidhahoullah):

Ce qui est dans les téléphones portables n'est pas appelé "moushaf". Ce sont uniquement des versets du Qur'ân!

Il y a une différence entre le moushaf qui est un regroupement de feuilles où est inscrit le Qur'ân et entre les téléphones portables, les cassettes, les CD, l'ordinateur où se trouve un programme de Qur'ân.

Ceci n'est pas considéré comme étant un moushaf et par conséquent, il n'y a aucun mal que l'homme le touche sans être en état d'ablution.


Traduction: www.sounnah-publication.com

 

 

Sources:

http://www.sounnah-publication.com

 

 

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 13:29

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Le mérite de la lecture du Coran

Cheikh Al Otheimine

- qu'Allah lui fasse miséricorde -


 

Selon Abou Musa Al Ash’ari qu’ALLAH l’agrée, le Messager d’Allah, صلى الله عليه وسلم a dit : « L’image du Croyant qui lit le Coran est celle de l’orange : son odeur est suave et sa saveur est suave. L’image du Croyant qui ne lit pas le Coran est celle de la datte : elle n’a pas d’odeur et son goût est sucré. L’image de l’hypocrite qui lit le Coran est celle de la plante aromatique : son odeur est bonne et son goût est amer. L’image de l’hypocrite qui ne lit pas le Coran est celle de la coloquinte : elle n’a pas d’odeur et son goût est amer ». [1]

L’auteur rapporte ce hadith dans le sous-chapitre du mérite de la lecture du qur’an dans "riyadu assaalihin", pour expliquer les différentes positions des gens vis à vis du qur’an. Le prophéte صلى الله عليه وسلم donne des exemples concernant le croyant et l’hypocrite.

Soit le croyant est un lecteur du Coran soit il ne l’est pas :

Si c’est un lecteur du Coran, il est à l’image de l’orange, (c’est à dire le fruit), son parfum et son goût sont suaves. En effet sa propre personne est saine ainsi que son coeur. En lui il y a du bien et les autres pourront en tirer profit. De plus il est de bonne compagnie. Comme a dit le prophète صلى الله عليه وسلم : " L’image de la bonne compagnie est comme celle du vendeur de musc : il peut te vendre son parfum, il peut t’en donner ou sentir chez lui ce bon parfum". [2]

Ainsi le croyant qui lit le Coran apporte un bien en tout : pour sa propre personne et pour les autres.

Il est comme l’orange, elle a une odeur suave et son goût est délicieux.

Quand au croyant qui ne lit pas le Coran, il est à l’image de la datte. Son goût est sucré mais elle ne dégage aucun parfum comme c’est le cas pour l’orange.

Le prophète صلى الله عليه وسلم ne lui a pas reconnu cet attribut dans la mesure où son odeur n’est pas apparente ni claire, bien que toute chose ait une odeur. Ainsi la datte ne possède pas de parfum agréable (que les gens peuvent sentir), bien que son goût reste sucrée. Celui qui au contraire lit le Coran est bien meilleur que celui qui ne le lit pas. Quant à la signification de "il ne lit pas le Coran", il s’agit du fait que (ce croyant) ne connait pas le livre d’Allah et n’en apprend pas le sens.

L’image de l’hypocrite qui lit le Coran est celle de la plante aromatique, son parfum est agréable mais son goût est amer. En effet, l’hypocrite en lui même est mauvais, il n’y a pas de bien en lui. L’hypocrite est celui qui montre en apparence son islam, mais en réalité il cache la mécréance dans son coeur -wa l3iyadhu biLLAH- et c’est celui pour qui ALLAH a dit :

" Parmi les gens, il y a ceux qui disent : « Nous croyons en Allah et au Jour dernier ! » tandis qu’en fait, ils n’y croient pas. Ils cherchent à tromper Allah et les croyants ; mais ils ne trompent qu’eux-mêmes, et ils ne s’en rendent pas compte. Il y a dans leurs cœurs une maladie (de doute et d’hypocrisie), et Allah laisse croître leur maladie. Ils auront un châtiment douloureux, pour avoir menti."  [3]

On trouve des hypocrites qui spalmodient et récitent soigneusement le Coran ; ceux-là -wa l3iyadhubi LLAH- comme a dit le prophète صلى الله عليه وسلم concernant les khawaridj : "ils lisent le Coran mais leur récitation ne dépasse pas leur gosier" [4]. Le prophéte صلى الله عليه وسلم les a comparés à cette plante aromatique dont l’odeur est agréable. En effet ils [ les hypocrites ] présentent une belle image par le Coran qu’ils ont en leur possession. Mais cette plante a un goût amer comme ce qu’ils cachent, qui est ignoble et comme leur intention corrompue.

Quant à l’hypocrite qui ne lit pas le Coran, le prophète صلى الله عليه وسلم l’a comparé à la coloquinte. Sa saveur est amère et elle n’a pas [une bonne ] odeur. Cet hypocrite n’a aucun bien en lui et ne possède pas le Coran duquel les gens peuvent tirer bénéfice.

Ainsi sont les différentes catégories de personnes [concernant leur position] vis-à-vis du livre d’ALLAH- 3aza wa jal.

"Mon frère musulman, cherche à être parmi les croyants qui lisent le Coran, qui le récitent comme il se doit jusqu’à ce que tu sois comme l’orange dont le parfum et le goût sont suaves."

     

[1] Rapporté par el boukhari et mouslim

[2] Rapporté par el boukhari et mouslim selon Abou Moussa Al Ach’ari

[3] Sourate el baqara, verset 8-10

[4] Rapporté par el boukhari et mouslim

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Source:

www.sounna.com

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 10:20

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La meilleure méthode pour mémoriser le Coran
Par Cheikh 'Abd Al-Mouhsine Al-Qassim
Copié de 3ilm char3i
Article original : spfbirmingham.com
 

La meilleure méthode pour mémoriser le Coran : 

Toutes les louanges reviennent à Allah ; que la prière et le salut soient sur notre Prophète Mohammad et sur sa famille et tous ses Compagnons. 
 
La mémorisation du Sublime Coran est un trésor au sujet duquel entre en compétition ceux qui se mettent courageusement à la tache car il est la parole d’Allah qui intercède pour celui qui le détient le Jour du Jugement Dernier ; les méthodes de mémorisation afin d’accéder à ses préséances sont nombreuses‚ voici pour toi une méthode simple qui se différencie par la rapidité et la force de mémorisation ainsi que par son enracinement.
 
 
Voici cette méthode illustrée par un seul exemple tiré de la sourate Aljoumou’a :
 
1.  Répéter par cœur le premier verset vingt fois:
يُسَبِّحُ لِلَّهِ مَا فِى ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَمَا فِى ٱلۡأَرۡضِ ٱلۡمَلِكِ ٱلۡقُدُّوسِ ٱلۡعَزِيزِ ٱلۡحَكِيمِ 
 
2. Répéter par cœur le deuxième verset vingt fois:
هُوَ ٱلَّذِى بَعَثَ فِى ٱلۡأُمِّيِّـۧنَ رَسُولاً۬ مِّنۡہُمۡ يَتۡلُواْ عَلَيۡہِمۡ ءَايَـٰتِهِۦ وَيُزَكِّيہِمۡ وَيُعَلِّمُهُمُ ٱلۡكِتَـٰبَ وَٱلۡحِكۡمَةَ وَإِن كَانُواْ مِن قَبۡلُ لَفِى ضَلَـٰلٍ۬ مُّبِينٍ۬ 
 
3. Répéter par cœur le troisième verset vingt fois:
وَءَاخَرِينَ مِنۡہُمۡ لَمَّا يَلۡحَقُواْ بِہِمۡ‌ۚ وَهُوَ ٱلۡعَزِيزُ ٱلۡحَكِيمُ 
 
4.  Répéter par cœur le quatrième verset vingt fois:
ذَٲلِكَ فَضۡلُ ٱللَّهِ يُؤۡتِيهِ مَن يَشَآءُ‌ۚ وَٱللَّهُ ذُو ٱلۡفَضۡلِ ٱلۡعَظِيمِ 
 
5. Répéter par cœur ensuite ces quatre versets du premier au quatrième vingt fois afin de connecter les versets les uns aux autres.
 
6. Répéter par cœur le cinquième verset vingt fois:
مَثَلُ ٱلَّذِينَ حُمِّلُواْ ٱلتَّوۡرَٮٰةَ ثُمَّ لَمۡ يَحۡمِلُوهَا كَمَثَلِ ٱلۡحِمَارِ يَحۡمِلُ أَسۡفَارَۢا‌ۚ بِئۡسَ مَثَلُ ٱلۡقَوۡمِ ٱلَّذِينَ كَذَّبُواْ بِـَٔايَـٰتِ ٱللَّهِ‌ۚ وَٱللَّهُ لَا يَہۡدِى ٱلۡقَوۡمَ ٱلظَّـٰلِمِينَ
 
7. Répéter par cœur le sixième verset vingt fois:
قُلۡ يَـٰٓأَيُّہَا ٱلَّذِينَ هَادُوٓاْ إِن زَعَمۡتُمۡ أَنَّكُمۡ أَوۡلِيَآءُ لِلَّهِ مِن دُونِ ٱلنَّاسِ فَتَمَنَّوُاْ ٱلۡمَوۡتَ إِن كُنتُمۡ صَـٰدِقِينَ
 
8. Répéter par cœur le septième verset vingt fois:
وَلَا يَتَمَنَّوۡنَهُ ۥۤ أَبَدَۢا بِمَا قَدَّمَتۡ أَيۡدِيهِمۡ‌ۚ وَٱللَّهُ عَلِيمُۢ بِٱلظَّـٰلِمِينَ 
 
9. Répéter par cœur le huitième verset vingt fois:
قُلۡ إِنَّ ٱلۡمَوۡتَ ٱلَّذِى تَفِرُّونَ مِنۡهُ فَإِنَّهُ ۥ مُلَـٰقِيڪُمۡ‌ۖ ثُمَّ تُرَدُّونَ إِلَىٰ عَـٰلِمِ ٱلۡغَيۡبِ وَٱلشَّهَـٰدَةِ فَيُنَبِّئُكُم بِمَا كُنتُمۡ تَعۡمَلُونَ 
 
10. Répéter par cœur du cinquième verset au huitième verset vingt fois afin de connecter ces versets les uns aux autres.
 
11. Répéter par cœur du premier verset au huitième verset vingt fois afin de connaître parfaitement cette page.
 
S’en tenir ensuite à cette méthode pour toutes les pages du Coran et ne pas mémoriser plus d’un huitième (Ndt: de hizb) afin d’éviter que ce qui a été mémorisé soit oublié.
 
 
Si je veux mémoriser une nouvelle page le lendemain comment dois-je m’y prendre ?
 
Si tu veux mémoriser la page suivante le lendemain selon la même méthode que la précédente tu te dois avant cela de réciter par cœur la page précédente du premier verset au dernier vingt fois afin que ta mémorisation de la page précédente soit bien enracinée ; tu peux ensuite mémoriser la nouvelle page de la manière que j’ai indiquée précédemment.
 
  
Comment puis-je concilier entre la mémorisation et la révision ?
 
La mémorisation ne s’enracine que par la révision ; celui qui a mémorisé tout le Coran sans révision lorsqu’ il veut retourner à ce qu’il a déjà mémorisé il découvre qu’il l’a oublié.
 
La meilleure méthode est de concilier entre la mémorisation du Coran et sa révision de la manière suivante:
 
1. Divise le Coran en trois parties chacune d’elles comportant dix juzz ‚ la première de sourate Annaass à sourate Al’ankabout‚ la deuxième de sourate Alqassass à sourate Younouss et la troisième de sourate Attawbah à sourate Albaqarah.
 
2. Si tu mémorises une page par jour révise alors quatre pages par jour jusqu’à ce que tu mémorises dix juzz. Lorsque tu as fini de mémoriser dix juzz c’est-à-dire de sourate Annaass à sourate Al’ankabout fais une pause d’un mois dans ta mémorisation afin de réviser chaque jour huit pages.
 
3. Après cette pause d’un mois continue ta mémorisation d’une page ou deux par jour en fonction de ta capacité et revois huit pages (par jour) de la première partie de sourate Annaass à sourate Al’ankabout jusqu’à ce que tu finisses la deuxième partie du Coran de sourate Alqassass à sourate Younouss.
 
4. Lorsque tu as fini de mémoriser cette deuxième partie fais une pause de deux mois dans ta mémorisation afin de réviser les vingt juzz de sourate Annaass à sourate Attawbah en révisant huit pages par jour.
 
5. Après les deux mois de révision commence à mémoriser la troisième partie de sourate Younouss à sourate Albaqarah une page ou deux par jour en fonction de ta capacité et révise huit pages par jour de sourate Annaass à sourate Attawbah jusqu’à ce que tu finisses de mémoriser le Coran.
 
6. Si tu as fini de mémoriser le Coran revois la première partie seulement de sourate Annaass à sourate Al’ankabout pendant un mois en révisant chaque jour une moitié de juzz.
 
7. Révise ensuite les dix juzz de la partie intermédiaire de sourate Alqassass à sourate Younouss pendant un mois en révisant une moitié de juzz chaque jour et récite aussi par cœur chaque jour huit pages de la première partie de sourate Annaass à sourate Al’ankabout.
 
8. Révise ensuite les dix juzz de la troisième partie de sourate Attawbah à sourate Albaqarah pendant un mois‚ un demi-juzz par jour avec un juzz de sourate Annaass à sourate Younouss.
 
 
 
Comment puis-je réviser le Coran entièrement après avoir fini cette révision ?
 
Commence à revoir le Coran complètement en lisant deux juzz que tu répètes trois fois par jour ; en faisant cela tu finiras la révision du Coran complet toutes les deux semaines. Répète cela pendant une année complète. En suivant cette méthode tu auras mémorisé le Coran complètement avec précision en un an.
 
 
Que dois-je faire après cette année de mémorisation de Coran ?
 
Après une année de mémorisation du Coran avec précision et sa révision fais en sorte que ton hizb journalier‚ et ce jusqu’à ta mort ‚ soit le hizb des Compagnons qu’Allah les agrée tous.
 
Les Compagnons divisaient le Coran en sept c’est-à-dire qu’ils finissaient le Coran tous les sept jours ; Awss bnou Hudhaifah a dit:
 
"J’ai demandé aux Compagnons du Messager d’Allah comment divisiez vous le Coran en hizb ils dirent: trois sourates puis cinq sourates puis sept sourates puis neuf sourates puis onze sourates puis treize sourates puis le hizb du Moufassal de Qâf à la fin du Coran."

Rapporté par Ahmad.
 
C’est-à-dire que le premier jour il lit de sourate Alfaatiha à la fin de sourate Annissaa et le deuxième jour de sourate Almaaidah à la fin de sourate Attawbah et le troisième jour de sourate Younouss à la fin de sourate Annahl et le quatrième jour de sourate Alisraa à la fin de sourate Alfourqaan et le cinquième jour de sourate Achou’araa à la fin de sourate Yâ-sîn et le sixième jour de sourate Assaaffaat à la fin de sourate Alhujuraat et le septième jour de sourate Qâf à la fin de sourate Annaass.
 
Ce hizb des Compagnons a été compilé par les savants dans la parole 
 فمي بشوق
 
Chaque lettre de ces deux mots est le début du hizb des Compagnons chaque jour.
La lettre ف du premier mot désigne sourate Alfatiha et indique que leur hizb commence le premier jour par Alfatiha.
La lettre م  du premier mot indique qu’ils commençaient leur hizb le deuxième jour par sourate Almaaidah et la lettre ي indique qu’ils commençaient leur hizb le troisième jour par sourate Younouss.
La lettre ب  du deuxième mot indique qu’ils commençaient leur hizb le quatrième jour par sourate Banou Israel qui est aussi appelée sourate Alisraa.
La lettre ش indique qu’ils commençaient leur hizb le cinquième jour par sourate Achou’araa.
La lettre و indique qu’ils commençaient leur hizb le sixième jour par sourate wa Assaaffaat.
La lettre ق  indique qu’ils commençaient leur hizb le septième jour par sourate Qâf et se terminait par la fin de sourate Annaass.
 
La division actuelle du Coran en hizb est d’Alhajjaaj bnou Youssouf.

 
Comment puis-je faire la différence entre les versets qui se ressemblent ?
 
La meilleure des méthodes si tu confonds deux versets est que tu ouvres le Coran où les deux versets se trouvent et regarde la différence entre eux puis médite la et trouves un moyen pour bien faire la différence entre les deux et lorsque tu révises sois attentif à cette différence jusqu’à-ce-que tu la maîtrises.
 
Règles et normes à suivre dans la mémorisation :  
 
1. Il t’est obligatoire de mémoriser le Coran avec un cheikh afin que ta récitation soit correcte.
 
2. Mémorise deux pages chaque jour‚ une page après Alfajr et une page après Al’asr ou Almaghreb ; de cette manière tu pourras mémoriser le Coran entièrement et avec précision en un an tandis que si tu mémorises trop ta mémorisation sera faible.
 
3. La mémorisation se fait de sourate Annaass à sourate Albaqarah car cela est plus facile ; après avoir fini la mémorisation la révision se fait de sourate Albaqarah à sourate Annaass
 
4. La mémorisation se fait à partir d’un moushaf de la même édition car cela facilite l’enracinement de la mémorisation‚ la rapidité dans le fait de se rappeler la position des versets ainsi que le début et la fin des pages.
 
5. Toute personne qui mémorise le Coran ressent lors des deux premières années qu’elle a tendance à l’oublier ; cette étape est appelée:

مَرحَلَة التجميع
c’est-à-dire l’étape d’assemblage.

Ne sois donc pas triste d’avoir tendance à oublier le Coran et à faire beaucoup d’erreurs‚ cette période difficile est une épreuve et Chaytan y a sa part pour te faire arrêter la mémorisation du Coran.

Délaisse donc ses chuchotements et continue à le mémoriser car le Coran est un trésor qui n’est pas donné à tous.
 
 
Cheikh 'Abd Al-Mouhsine Al-Qassim
 

Traduit de l’arabe par votre frère Mehdi Abou Abdirrahman: ne l’oubliez pas dans vos invocations!

 

sources:

copié de 3ilm.char3i.over-blog.com


Sources originales:

spfbirmingham.com

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 08:59

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Les ruses d'Iblis dans la lecture du coran

 

 

Il (Iblis) en a dupé certains qui lisent beaucoup (le Coran) mais en bougeant énormément sans réciter correctement, ni chercher à l'acquérir.

Cette situation n'est pas louable.

Il a été rapporté d'un groupe des prédécesseurs qu'ils lisaient le Coran (entièrement) chaque jour, ou dans chaque inclinaison mais ceci est rare de leur part, de même que la régularité.

Et si cela était permis, il n'empêche que la belle lecture et la bonne récitation sont préférées au regard des savants. 

Le Messager d'ALLAH sallallahou 'alaihi wa salam a dit:

"Celui qui lit le Coran en moins de trois jours ne le comprend pas."

(Rapporté par Ahmed avec une chaîne authentique comme l'a rappelé Al-Albani dans Sifât as-salât.) 

D'autres, parmi les lecteurs du Coran, ont été dupé en le lisant en groupe, sur les minarets des mosquées, la nuit, et à voix haute, en récitant, un voire deux djouz.

Ils réunissent non seulement la gêne procurée envers les gens en les empêchant de dormir tout en s'exposant à l'ostentation.

D'autres le lisent à la mosquée ou ils prient durant l'appel de la prière car c'est le moment où les gens se réunissent à la mosquée. 

Parmi le plus étonnant, que j'ai vu chez eux, est le cas d'un homme qui dirigeait la prière de l'aube un vendredi, il se retourna, lu les sourates de l'Aube et des Hommes (113 et 114) puis termina par les invocations ayant trait à la fin de la lecture du Coran afin que les gens sachent qu'il venait de terminer la lecture.

Ceci n'est pas la voie des prédécesseurs.

En effet, ils cachaient leurs adorations.

Rabî' ibn Khuthaym accomplissait toutes ses œuvres en secret, parfois une personne entrait auprès de lui, il cachait, alors, son Coran dans son habit.

Quant à Ahmed Ibn Hanbal, il lisait beaucoup le Coran mais on ne savait pas lorsqu'il en achevait la récitation. 

Si les gens avaient réfléchi, ils auraient su que ce qui est voulu, c'est de mémoriser le Coran et de perfectionner la prononciation de ses mots.

Ensuite, il convient de le comprendre, puis de l'appliquer.

Ensuite on se lance à la recherche de ce qui réforme l'esprit, qui purifie nos caractères.

Ensuite, on s'occupe de ce qui est important dans les sciences religieuses. 

De la fraude grossière, il y-a la perte de temps dans autre chose que ce qui est le plus important.

Al-Hassan al-Basrî a dit:"Le Coran a été descendu pour œuvrer avec celui-ci. Les gens ont fait de sa récitation, une pratique."

C'est à dire qu'ils se sont limités à la récitation et ont délaissé le fait d'œuvrer en s'y conformant. 

Dans le cas du lecteur qui ne respecte pas ce qu'il mémorise c'est encore un autre péché.

ALLAH a dit:

"Est-ce que celui qui sait que ce qui a été descendu sur toi, de la part de ton Seigneur, est une vérité, est comme celui qui est aveugle..." (Sourate le Tonnerre, verset 19)

Il dit, à propos des épouses du Messager d'ALLAH sallallahou 'alaihi wa salam :

"...Celle d'entre vous qui apporte une turpitude évidente, le châtiment lui sera doublé par deux fois" (Sourate Les coalisés, verset 30).

Muhammed ibn Ahmad al-Mutawakkalî nous a informé, disant d'Ahmad ibn 'Alî ibn Thâbit nous a dit : Abû al-Hassan ibn Zarqawiyya nous a dit : Ismâ'îl as-Saffâr nous a dit : Abû Bakr Ibn Habîch a dit : 

[Il y-a dans l'enfer, une vallée.

L'enfer cherche protection contre cette vallée sept fois par jours.

Il y-a dans cette vallée, un puits.

L'enfer et la vallée cherchent protection contre ce puits, sept fois par jours.

Il y-a dans ce puits un serpent.

Le puits, la vallée et l'enfer cherche protection contre ce serpent, sept fois par jour.

Il (le serpent) commence à s'en prendre aux pervers qui ont mémorisé le Coran.

Ils diront : "il commence à s'en prendre à nous, avant les adorateurs des idoles ?"

On leur dit : "Celui qui sait n'est pas comme celui qui ne sait pas."]

 

Extraits du livre:Tablîs Iblis, les ruses de Satan, d'après ibn al-Jawzi, édition:SABIL.

copié de fourqane.fr

 

Imam Ibn al-Djawzî

 

Source: 3ilm.char3i.over-blog.com

 

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 09:00
qurannour
Comment comprendre et apprendre le Coran

Par le cheikh Abdoullah Ibn Abderrahman Al-Ghoudayan

 



Louange à Allah le Maître de l'univers, et que la prière et la paix d'Allah soient sur le plus noble de ses prophètes et de ses envoyés, notre Prophète Muhammad, puis que la prière soient également sur sa famille et sur tous ses compagnons.

Je conseille chaque frère de porter une grande attention au livre d'Allah ta'âla en s’attachant à bien le comprendre, mais aussi à l'apprendre. Ceci, car les mots que composent le Coran et ses sens font partie intégrante de la parole d'Allah qui est le dernier livre révélé à l'ensemble des Hommes et des Djinns jusqu'à la fin des temps.

Allah ta'âla a dit à son Messager (Paix et Salut d'Allah sur lui)  :

« Et Nous ne t’avons envoyé à toute l’humanité qu’en annonciateur et avertisseur. » (Sabaa, v.28)

Et Allah ta'âla dit :

« Et ce Coran m’a été révélé afin que, par son biais, je vous avertisse ainsi que tous ceux à qui il parviendra. » (Al-Anaam, v.19)

Et Il dit également :

  « Béni soit Celui qui a fait descendre sur Son serviteur le Coran, afin qu’il soit un avertissement pour l’univers. »(Al-Fourqane, v.1)

  Et Allah le Très-Haut dit :

   « Et rappelle-toi lorsque Nous dirigeâmes vers toi une troupe de djinns pour qu’ils écoutent le Coran. Quand ils assistèrent à sa lecture, ils dirent : « Faites silence. » Puis, quand ce fut terminé, ils retournèrent à leur peuple en avertisseurs. 30. Ils dirent : « Ô notre peuple ! Nous venons d’entendre un Livre révélé après Moïse, confirmant ce qui l’a précédé. Il guide vers la vérité et vers un chemin droit. 31. Ô notre peuple ! Répondez au messager d'Allah » (Al-Ahqâf, v.29-31)

 

De même, lorsque le Messager (Paix et Salut d'Allah sur lui) vit un morceau de papier dans la main d'Omar, il lui demanda :

- Qu'est-ce donc cela ô ibn Al-Khattâb ?

- Un extrait de la Torah, ô Messager d'Allah ! Répondit-il

- Es-tu empreint de doute ô ibn Al-Khattâb ? Rétorqua le Prophète. Puis il rajouta : Si Moïse était toujours vivant, il n'aurait eu d'autre choix que de me suivre ! »

De même, le Messager d'Allah  (Paix et Salut d'Allah sur lui) a dit : « Il n'y a pas de juif ou de chrétien qui entend parler de moi puis ne croit pas en moi sans qu'il ne soit parmi les habitants du Feu de l'enfer. »

Il est connu que Jésus (sur lui la paix) viendra à la fin des temps et jugera selon la législation de Muhammad r.

Allah dit :

  « Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, il ne sera point agréé... » (Ali-'Imrâne, v.85)

Et Allah dit aussi :

  « Certes, la religion agréée auprès d'Allah, c’est l’Islam. » (Ali-'Imrâne, v.19)

 

En raison de toutes les preuves citées, on déduit que le Coran est une législation générale destinée à l'ensemble des Hommes et des Djinns et il n'appartient à personne de s'en écarter.

Aussi, la Sunna explique le Coran. En effet, le Prophète  (Paix et Salut d'Allah sur lui)  a dit : « Certes, on m'a octroyé le Coran et son semblable. » 

Nous allons énoncer dans ce qui suit la méthode qu'il faut entreprendre pour comprendre et apprendre le Coran.

 

Premièrement, la personne sélectionne les versets qui ont un thème unique. Ainsi, si nous méditons sur la sourate Al-Baqara, nous remarquons qu'elle est composée de quarante sujets différents. De même, la sourate Ali-'Imrâne est composée de vingt sujets différents.

Certains exégètes comme Ibn Kathir (qu'Allah lui fasse miséricorde) sélectionnent et classent les passages d'une sourate qui traitent d'un même sujet. Après avoir mentionné le passage du Coran d'une même unité de sens, Ibn Kathir débutait son développement et son exégèse. Par ailleurs, si le passage était long, il divisait le passage en plusieurs parties selon leurs idées directrices respectives. Ensuite, il expliquait chaque partie séparément.

 

Deuxièmement, après que l'étudiant ait sélectionné les passages du Coran, il doit s'appliquer à comprendre le sens des mots coraniques. Beaucoup d'anciens savants ont écrit à ce sujet et ont montré la teneur de beaucoup de termes du Coran dont le sens peut échapper à la personne (Gharîboul-Qour'an). On trouve différents livres expliquant le vocabulaire du Coran, dont celui-ci :

·   "Moufradâtou Ghariboul-Qour'an" de Ar-Râghib Al-Asfahâny. L'étudiant utilisera ce livre en cherchant un mot du Coran pour lui faciliter la compréhension du sens voulu.

   

   Troisièmement, l'étudiant s'appliquera à connaître les circonstances de la révélation (Sababou An-Nouzoûl) sachant que le Coran fut révélé de différentes sortes :

·  On distingue une partie dont les circonstances de révélation sont connues et citées dans le Coran même. Ceci concerne les versets qui ont été révélés selon la forme d'une question posée. Par exemple ces versets : « Ils t'interrogent au sujet du mois sacré » ou « ils t'interrogent au sujet des orphelins » ou encore « ils t'interrogent au sujet des menstrues », etc.

·    On distingue une autre partie dont les circonstances de révélation sont connues, mais ne sont pas citées dans le Coran. Les anciens savants ont pris soin de montrer ces circonstances de révélation dans leurs différents écrits, parmi lesquels : « Loubâb An-Nouqoûl Fi Asbâbi An-Nouzoûl » [As-Souyoûty] et « Al-Mouharrar fi ma'rifati Asbâbi An-Nouzoûl », etc. Les livres portant sur ce sujet sont nombreux.

·  On distingue enfin la révélation qui fut révélée sans circonstances particulières comme la législation de la prière, le jeûne, le pèlerinage, la vente… Beaucoup de versets rentrent dans cette catégorie. Aucune circonstance de ces versets n'est établie dans le Coran ni dans les livres spécialisés des savants.


Il faut absolument que l'étudiant sache différencier chaque verset qui se classe dans l'une de ces trois catégories.

 

Quatrièmement, l'étudiant devra étudier l'abrogé et l'abrogeant ( An-Nâssikh et Al-Mansoûkh) concernant les versets du Coran. Les savants ont écrit des livres à ce sujet parmi lesquels : Le livre « An-Nâssikh wal Al-Mansoûkh » de Ibn An-Nahâss qui est publié et dont l'acquisition est chose aisée, et le livre « Ikhbâr Ahli Ar-Roussoûkh fi An-Nâssikhi wal Manssoûkh ». Le plus important est que l'étudiant possède un livre traitant de ce sujet pour que les versets abrogés et ceux qui ne le sont pas soient clairs dans son esprit.

 

Cinquièmement, certains versets, lorsqu'ils sont placés côte à côte, peuvent porter à confusion dans l'esprit de l'étudiant qui débute. Par exemple, Allah dit :

« Et arrêtez-les, car ils doivent être interrogés. » (As-Saffât, v.24)

 

Et il dit aussi :

« Ce jour-là, ni les hommes ni les djinns ne seront interrogés sur leurs péchés » (Ar-Rahmân, v.39)

 

Le premier verset mentionne un interrogatoire et le second le nie. Ce qui peut porter à confusion chez l'étudiant est comment le premier verset peut-il confirmer l'interrogatoire du jour dernier et le second le contester ! Les anciens savants se sont souciés d'expliquer les versets qui peuvent prêter à confusion. Parmi leurs livres, on trouve :


·     Le livre « Ta'wîl Mouchkil Al-Qur'an » d'Ibn Qoutaybah,

·     Le livre « Al-Bourhan fî moutachâbahi al-Qur'an »

·   Le livre « Dourratou Atanzîl wa Ghourratou at-Ta'wîl fî Moutachâbahi at-Tanzîl » de Al-Khatib Al-Askâfi

·     Le livre « Daf'ou Îhâm Al-Ittirâb 'Ane Âyati Al-Kitab »)   

دفع إيهام الاضطراب عن آيات الكتاب de Mouhammed Al-Amine Al-Chinquiti (qu'Allah lui fasse miséricorde)

·     Le livre « Tanzî Al-Qur'an 'Ani Al-Matâ'ine".

 

Ceci est quelques exemples de livres qui traitent de sujets, car les livres traitant de ce sujet sont très nombreux.

 

Cinquièmement, l'étudiant s'attachera à percer le sens des phrases coraniques. Le Coran contient des arrêts où il faut interrompre la lecture. L'arrêt dans les versets du Coran peut être obligatoire, interdit, recommandé, déconseillé, ou permis. Ces différents arrêts sont au nombre de dix environ et se trouvent à la fin de l'exemplaire imprimé du Coran. Vous y trouverez un symbole de chaque arrêt avec un exemple pour chaque. Ainsi, l'étudiant comprend le sens des versets par la connaissance des arrêts dans le verset. Parmi les livres qui aident à comprendre cela, on trouve le livre d'exégèse d'Ibn Jarîr At-Tabary. Le plus important est qu'il ait en sa possession un livre d'exégèse qu'il lira dans lequel il trouvera le sens des versets et l'emplacement des arrêts.  


Sixièmement, l'étudiant s'appliquera à connaître le lien entre chaque sourate en s'intéressant à la structure textuelle, mais il s'appliquera aussi à connaître le lien entre les différents sujets traités en s'intéressant à l'ordre employé, à l'ordre des versets, à l'ordre des phrases dans un même verset, etc. Ceci est une des sciences coraniques qui est connue sous le nom de la science des convenances coraniques ('Ilm Al-Mounassaba). Un livre traite de ce sujet intitulé : 

« Noudhmou Adourar fi Tanâsoubi Al-Aye was-souwar »

نظم الدرر في تناسب الآي والسور    

Ce livre respecte l'ordre des sourates du Coran, il mentionne les différentes relations entre les sourates, entre les thèmes, entre les versets et entre les fractions de phrases du verset.


Septièmement, l'étudiant s'appliquera à comprendre les liens entre les différentes parties du Coran. Car le Coran s'explique par le Coran lui-même. Et le meilleur écrit à ce sujet est le livre de Mouhammed Al-Amine Al-Chinquiti intitulé « Adouâ' Al-Bayâne fi Tafsîr Al-Qur'an bil-Qur'an». Ce livre est volumineux.

Aussi, l'étudiant s'appliquera à comprendre le lien entre le Coran et la sunna. Il devra comprendre l'exégèse du Coran en se référant à la sunna. À partir de là, il pourra comprendre les différentes lois du Coran. Les livres célèbres qui expliquent le Coran à partir de la sunna sont :


·   Le livre « Ahkâm Al-Qur'an » de l'imam Chaféi

·   Le livre « Ahkâm Al-Qur'an » de l'Imam Al-Gharnâti,

·   Le livre « Jami' Ahkâm Al-Qur'an » d'Al-Qortobi

· Le livre «Ahkâm Al-Qur'an» d'Ibn Araby, qu'Allah leur fasse miséricorde.


Tous ces livres ont expliqué les lois et le droit juridique du Coran. L'étudiant se doit de prendre connaissance du droit islamique par le Coran.


Huitièmement, après être passé par ses sept étapes, l'étudiant doit apprendre à connaître le sens général de chaque verset. Le meilleur écrit qui traite de ce sujet est « l'exégèse de Saadi » qu'Allah lui fasse miséricorde.

 

L'essentiel est que l'étudiant prenne connaissance de ses étapes :

1.  La sélection des versets.

2.  Connaître le sens de chaque terme.

3.  Connaître les circonstances de révélation.

4.  Connaître l'abrogé et l'abrogeant.

5.  Connaître ce qui porte à confusion dans le Coran.

6.  Connaître le sens des phrases par la connaissance des différents arrêts dans chaque verset.

7.  Connaître l'explication du Coran par le Coran et connaître l'explication du Coran par la sunna.

8.  Connaître le droit islamique tiré du Coran.

9.  Connaître le sens général du verset.

 

Ce sujet est bien plus complexe que ce que je viens d'énoncer. Sachant que vous ne pouvez pas porter une charge beaucoup plus pesante que celle citée, je me suis restreint à énoncer ce que je crois être aisé pour vous, car les livres qui traitent de chaque sujet sont disponibles facilement.

Celui qui souhaite apprendre les versets du Coran doit prendre connaissance des versets assimilables. Car le Coran contient des versets qui se ressemblent presque totalement comme ces deux versets :


وما أهل به لغير الله  البقرة: ١٧٣

وَمَا أُهِلَّ لِغَيْرِ اللَّهِ بِهِ  : المائدة: ٣

 

Ou ces deux versets :

أولم يسيروا : الروم: ٩

أفلم يسيروا : غافر: ٨٢

 

Ou encore ces deux versets :

  وترى الفلك مواخر فيه :   النحل: ١٤

وترى الفلك فيه مواخر :  فاطر: ١٢

 

« Fîhi » ici est différemment placé dans la phrase : soit devant le second complément ou après le second complément. Un livre traite de ce sujet particulier intitulé « (inaudible) Al-Ayât Al-Moutachabihate ». Ainsi, les mêmes versets qui se ressemblent lui seront connus.

Voici donc la méthodologie de l'étudiant en sciences islamiques pour qu'il puisse réunir la compréhension et la mémorisation du Coran. Ceci est le conseil que je donne à mes frères.

 

Louange à Allah et que la prière et la bénédiction d'Allah soient sur son Prophète.

 

 

Source: IslamHouse

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 09:17
Le Coran a été révélé pour être médité

Titre original:

Le Qor’ân a été révélé pour être médité
Al-Imâm Chams id-Dîn Abî ‘Abdullâh Muhammad Ibn Abî Bakr az-Zar’î
al-Ma’roûf Ibn Qayyîm al-Djawziyyah [691-751 H]

 

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

 

Pour ce qui est de la méditation du Qor’ân, elle consiste à concentrer le cœur sur ses significations, à concentrer l’esprit et la réflexion pour le comprendre, tel est le but de sa révélation et non pas seulement dans la simple récitation de son texte sans compréhension ni réflexion. Allâh - Ta’âla - a dit :

« [Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu’ils méditent sur ses versets et que les doués d’intelligence réfléchissent ! » [1]

Et :

« Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Où y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs ? »  [2]

Et :

« Ne méditent-ils donc pas sur la parole (le Coran) ? » [3]

Et Il - Ta’âla - dit :

« Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez. » [4]

 

Al-Hassan a dit : « Le Qor’ân a été révélé pour qu’on le médite et qu’on agisse en conséquence. Faites donc de sa lecture une pratique. » C’est-à-dire, que rien n’est plus bénéfique pour l’adorateur [d’Allâh] dans sa vie de tous les jours, dans la préparation de son retour final et dans l’obtention de son salut, que de réfléchir sur le Qor’ân, de méditer longuement sur son texte et de concentrer l’esprit sur le sens de ses versets. Car cela fait découvrir à l’adorateur tous les sentiers du bien et du mal, leurs ramifications, leurs causes, leurs débouchés et leurs fruits ainsi que les issues pour ceux qui les pratiquent, et il met dans sa main les clés des trésors de la félicité et des sciences bénéfiques, ce qui est de nature à fortifier les bases de la foi dans son cœur, à construire son édifice et à assurer ses piliers.

En effet, la méditation du Qor’ân fait voir au serviteur dans son cœur l’image du bas monde, de la vie future, du Paradis et de l’Enfer, lui inculque des enseignements exemplaires, lui fait contempler la justice d’Allâh et Ses faveurs, lui fait connaître Son Essence, Ses noms, Ses attributs et Ses actes, ce qu’Il aime et ce qu’Il déteste, Sa voie droite qui mène à Lui, les obligations de l’itinérant sur ce chemin et les difficultés ainsi que les calamités qui menacent sur cette voie. Elle lui fait connaître également l’âme et ses caractéristiques, ce qui corrompt les œuvres et ce qui les améliore. Elle lui fait connaître aussi les gens du Paradis et les gens de l’Enfer ainsi que leurs œuvres, leurs états et leurs marques, ainsi que les rangs des gens heureux et des réprouvés, et la répartition des créatures. En un mot, elle lui fait connaître le Seigneur vers lequel il est appelé, la voie qui mène à Lui, et la félicité qu’il aura en accédant auprès de Lui. [5]

 

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Notes

[1] Coran, 38/29

[2] Coran, 47/24

[3] Coran, 23/68

[4] Coran, 43/3

[5] Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn » de Ibn al-Qayyîm, 2/34-36

 

Source: http://www.manhajulhaqq.com/

 




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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 14:26

 

Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne

خيركم من تعلم القرآن وعلمه

 

 

Ceci est un commentaire de Chaykh Al Albaany sur le Hadith numero 1173 dans [Assilsila Assahiha] qui est rapporté par Abou Abdirrahman Assoulamiy selon Outhmaan Ibn Affaaan que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :
[ Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne ].

Il (Rahimahoullah) a dit :

Le Hadith nous indique d’apprendre le Coran, et que le meilleur des enseignants est celui qui enseigne le Coran, et que la meilleure chose que l’individu pourrait apprendre c’est le Coran, si seulement les étudiants de sciences islamiques savaient cela car ça contient un grand bienfait, et parmi les choses mauvaises qui se sont propagées dans notre époque c’est qu’on trouve beaucoup de ( Douaat ) (les gens qui appellent à Allah) ainsi que les débutants parmi les étudiants de sciences islamiques, on les trouve au premier rang de la Daawa, et les premiers à faire des fatawas et a répondre aux questions des gens sauf qu’ils ne savent même pas lire la fatiha et la prononcer correctement, on trouve l’un d’eux prononcer [Assin] [Dhaaad] et [Attaaa] [ Taaaa] et [Athaaal ] [Zaaay] et [Athaaa] [Siiiin] et il prononce mal les mots...

Et ce qui est obligatoire logiquement pour une telle personne c’est qu’elle doit lire le Coran de ce qu’elle apprend par coeur, pour qu’il lui soit facile de mentionner les versets pour prouver ce qu’elle avance comme arguments dans sa Daawa , ses rappels et ses cours.

Et tu le vois s’occuper de l’authentification et l’in-authentification des textes, et à faire des commentaires sur les savants et à faire la balance entre les savants, et tu entends de lui des paroles qui sont plus hautes que sa taille, tu le trouves dire : " je vois, je dis, et je dis dans cette question ceci, et l’avis le plus fort pour moi est ceci ...".

Et ce qui est étrange c’est que tu ne trouves pas ces gens là parler sur les questions sur lesquelles les savants se sont mis d’accord, la plus part -sauf ceux à qui Allah a fait miséricorde- parlent des questions de divergences, on trouve l’un d’eux donner son avis dessus, et faire la balance même si c’est dur pour lui !

Je demande refuge auprès d’Allah, de l’ostentation et de l’envie d’avoir une réputation et d’être célèbre ! Et je me conseille en premier et je conseille à ces gens là en second que la meilleure chose que l’étudiant de sciences islamiques doit faire en premier c’est l’apprentissage du Coran par coeur car Allah dit :

   " Rappelle donc, par le Coran celui qui craint Ma menace." (50/45)

Que la paix et la prière d’Allah soient sur notre prophète Muhammad et sur sa famille et ses compagnons.

_________________

Source : assilsila assahiha Hadith numero 1173

Auteur : Chaykh Al Albaany

Traduit par Al Qalam

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Certaines rêgles de bienséances avant de lire le Coran


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